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Meilleure période
La Côte d'Azur est un enfer dès l'été revenu... Je conseille donc à tous ceux qui le peuvent de faire cette randonnée hors saison.
Direction
De l'autoroute A8, prendre la sortie 50 Nice Promenade des Anglais puis la direction de Saint Jean Cap Ferrat.
Parking
J'ai beaucoup galéré pour trouver un parking non payant en cet endroit très très très rupin ! J'ai même failli abandonner devant le prix et le manque de places libres en plein mois de Février... Et puis, Ganeshou a du me guider in extremis, car en suivant ce lien GPS Latitude 43.6939 | Longitude 7.32745, j'ai trouvé un grand parking gratuit caché au milieu de villas luxueuses. Adresse a vraiment se garder sous le coude !
Itinéraire
La voiture garée, rendez-vous sur la plage de Passable et comme, St Jean est une presqu'île... ne quittez jamais la mer sur votre droite ! Un chemin balisé vous attend au bout de la plage. Il vous dit qu'il va jusqu'au Phare, en fait il fait tout le tour de la presqu'île. Au phare, continuez de longer la mer.
A voir
La mer, les gabians, les pinèdes, une superbe vue sur toute la côte avec Villefranche sur Mer puis Beaulieu et la Condamine pour horizon, le phare et les superbes maisons luxueuses qui regardent la mer...
Difficultés
Aucune ! 3 heures de promenade à plat. Seul le retour vers la voiture monte un peu puis redescend gaiement après le port.
Photos
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Quand on arrive à la barrière à pagare, tout au sommet de ce village perché, on apprend que le château des Seigneurs d'Eze est très mal en point mais qu'il a été transformé en jardin exotique... On se demande, comme aux Baux de Provence, si le jeu en vaut la chandelle mais devant le prix, 4€ l'entrée en hiver, on se dit que c'est peu cher payé dans une contrée où le porte-monnaie se meurt toujours d'embouligue à chaque fois qu'on l'ouvre !
Et le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Quelle merveille ! Le château est effectivement une ruine, trois pans de murs qui se battent en duel mais trois belles demoiselles nous y accueillent au milieu de dizaines de plantes succulentes et de xérophytes venues de tous les continents... Une pure merveille...
Mais en ce qui me concerne, je suis tombée sous le charme des statues qui ponctuent cette jolie promenade botanique ! Elles sont du sculpteur et peintre Français Jean-Philippe Richard... J'avoue que je ne le connaissais pas et ma rencontre avec lui, a vraiment été un coup de foudre !
On sent chez lui le thème de la Femme, sujet de prédilection... La femme et ses mystères, ses grâces et délicatesses, ses forces et ses fragilités... Ce lieu magique, à 429 mètres au-dessus de ma Grande Bleue devient alors comme un écrin sublimé de ces femmes longitudinales, douces et souriantes sous le ciel bleu Azur... Je sais pas vous, mais moi, ça m'émeut que c'est rien de le dire !
Le parcours terminé, on peut au soleil, comme les lézards, s'allonger sur de confortables transats près d'une cascade au doux son qui mène à la zénitude, le temps qu'il nous est agréable...
Je conseille vraiment ce clou final à la visite du joli village d'Eze, surtout s'il fait grand bleu, grand soleil. C'est le paradis sur terre ! La vérité !
Bien à vous,
Mistouline
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Que l'hiver est joli cette année !
Ne trouvez-vous pas ?
Y'en a qui me parlent tristement de réchauffement climatique... Moi, la frileuse, je ne vais pas m'en plaindre et je savoure chaque matin où je n'ai pas à gratter le pare-brise de ma voiture, les doigts gelés et la goutte au nez ! Je sais que c'est pas bien... mais dans l'affaire, je n'y suis pour rien alors autant en profiter.
En plein mois de Février, il faisait si bon, si chaud et si bleu qu'une escapade s'imposait au pays du ciel toujours Azur. Direction Eze, joli village médiéval perché que je ne connaissais que de nom et de réputation.
Et bien je peux vous dire que c'est une réputation plus que méritée ! C'est un des plus beaux villages que j'ai pu photographier ! Mes appareils ont crépité de plaisir et la Mistouline que je suis, n'a pas quitté son sourire d'illuminée en mode extase tout du long de cette visite, véritable voyage dans le temps !
Tout commence de façon très classique par une porte fortifiée puis un dédale de ruelles menant au point culminant, le château fort des seigneurs de ces lieux.
On s'y perd sans s'y perdre, nez en l'air, en s'extasiant devant la pierre, les ombres et les lumières, devant les orangers qui embaument, le linge qui pendouille aux fenêtres annonçant l'Italie toute proche...
On s'y perd sans s'y perdre puisque chaque ruelle mène au château, tout là-haut, perché comme un nid d'aigle qui veillerait sur sa couvée de peuchères...
On s'y perd et on aime à s'y perdre, découvrant ainsi des merveilles de balcons sur la mer... ou de petits détails qui font frisonner l'objectif de petits plaisirs comme le font les bulles de champagne... Si, si !
Aux dires des locaux, le village est un véritable enfer au cœur de l'été... On a du mal en plein hiver à imaginer la foule bruyante se déversant dans les coins et recoins de ce village minuscule qui semble si paisible en ce mois de Février. Je ne le dirai jamais assez, le Sud, se visite et se savoure hors saison ! Bécaud le chantait très bien : "En été, mon pays à moi, c'est n'importe quoi... ! "
Et puis, à force de se perdre, on se retrouve devant la barrière qui fait frémir ! Qu'es aco !? Le château serait-il comme aux Baux de Provence, ouvert à qui présente monnaies sonnantes et trébuchantes !?
Mais ça, je vous le raconte dans un prochain article !
En attendant, je vous souhaite d'aller vous perdre... à Eze
Mistouline
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