• Archives des Bafouilles

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    Bonjour à Tous !

     

    Il y a plus d'un et demi, je vous quittais sur ces mots gravés dans ma mémoire :

    "Alors, quitte à être, peut-être à nouveau, confinés, masqués, vaccinés, isolés, pour notre bien et le bien commun, quitte à mourir du Covid ou d'autre chose, autant l'être dans une maison ouverte aux quatre vents, où le soleil ne cesse jamais de chauffer même en hiver, entourés d'un beau jardin tropical avec vue sur l'Océan Indien, au creux de notre Amour. 

    Nous avons choisi de quitter la Provence, la Métropole, et de nous installer définitivement

    sur l'Ile de La Réunion, ce rocher minuscule posé sur l'Océan Indien."

     

     

     

     

    Aujourd'hui, je peux vous dire que nos avons trouvé notre maison ouverte aux quatre vents,

    notre petit Paradis, au-delà de toutes nos espérances !

     

     

    Mais le Paradis, sur l'ile de La Réunion, se mérite. Nous n'avons pas été les seuls à rejeter la Métropole, sa nouvelle façon de vivre et sa population résignée à la Résilience. Beaucoup d'autres containers emplis de tout plein d'espoirs d'une nouvelle vie meilleure ailleurs ont parcouru les mers et océans pour arriver jusqu'ici. Nous avons donc trouvé une ile somptueuse mais saturée de monde, où l'immobilier, vente et locatif, est devenu totalement fou ! 

     

    Nous sommes passés comme tout le monde par la case des locations, avec une première très belle expérience qui nous a permis de ne pas trop dépenser d'argent dans le logement car se nourrir grève aussi monstrueusement les budgets ici. C'est incroyable mais c'est le seul endroit que je connaisse où manger local ou 'Péi', revient plus cher que de manger des produits d'importation ! Si, si ! 15€ le kilo de poivrons, 7€ le kilo de tomates Roma sans goût ni saveur, je vous parle même pas du prix du fromage, des yaourts ou du Vin ! Ce serait indécent. Dans cette nouvelle maison où nous avions la charge de deux magnifiques chats en échange d'un loyer raisonnable, nous avons appris à vivre et à consommer de façon différente, un temps d'adaptation nécessaire pour appréhender ce nouvel environnement et ses codes. On ne pouvait pas trouver plus bel endroit pour s'acclimater, car si La Réunion est un département Français, ce n'est pas vraiment la France. C'est une France d'au-delà des mers, métissée d'une Histoire lourde qui n'est pas celle de la Métropole, un savant mélange de différentes cultures, qui s'intègrent les unes aux autres, en gardant et en respectant leurs différences. Dans cette nouvelle maison avec vue sur l'Océan Indien, nous avons vécu nos premiers couchers de soleil somptueux qui jour après jour, nous redonnaient la force de chercher ce nid douillet que nous étions venus chercher. 

     

    Et de la force, de la ténacité, de la persévérance et de la patience, il nous en a fallu des tonnes !

     

    Les embrouilles ont commencé un mois après notre arrivée avec la réception au port de notre container sans une maison à nous pour le vider !

     

     

    Trouver un garde-meubles qui ne coûtent pas un bras par mois en plus d'un loyer, a été laborieux ! Beaucoup de frais que nous voulions éviter, à des tarifs Réunionnais tout aussi fous que ceux de l'immobilier ! Beaucoup de stress devant l'inexpérience de nos déménageurs qui semblaient faire connaissance avec ce métier. On en rit aujourd'hui mais sur le moment, je peux vous dire qu'on ne riait pas du tout ! C'est parce que nous avons veillé au grain que rien n'a été cassé ou perdu !

    Nos meubles à l'abris, nous avons du à nouveau chercher un logement, car notre propriétaire aux chats rentrait chez elle après trois mois passés en métropole... Là, le stress et la déprime ont atteint leur paroxysme ! Nous avons tristement découvert l'immense difficulté à se loger de nos jours. Sans un travail au salaire 4 fois le prix d'un loyer, c'est ici quasi impossible. Notre dossier qui nous semblait solide a été refusé tant de fois par les agences, que nous avons arrêté de compter. A deux jours d'être à la rue avec nos valises, nous avons opté en désespoir de cause, pour un Airbnb au mois... Un loyer indécent pour un confort basique, à une altitude qui ne convenait plus du tout à mon arthrose ! S'il y a une chose que j'ai très vite appris à La Réunion, c'est qu'on perd un degré tous les cent mètres d'altitude... L'ile est un volcan qui culmine à 3. 070 mètres et les Réunionnais vivent sur ses pentes ! Nous nous sommes retrouvés à 600m, en plein hiver austral et j'ai dramatiquement retrouvé toutes mes douleurs qui avaient en plus, le goût amer de la déprime... car nos visites de maisons à acheter se soldaient inlassablement par des déceptions et désillusions, plus grosses les unes que les autres !

     

    Nous avons TOUT vu en matière d'immobilier ici ! Des maisons dénuées d'attraits monstrueusement surévaluées, des agents immobiliers d'un jour, qui voulaient nous vendre "La maison de nos rêves" sans écouter un traitre mot de ces fameux rêves... des vendeurs sans aucun désir de vendre mais juste de surenchérir afin de savoir jusqu'où la folie des acheteurs pourrait monter et satisfaire leur égo de propriétaires... Après avoir visité des taudis sales et malodorants sous l'appellation très pompeuse de "Cases Créoles", des maisons à l'agencement sans queue ni tête avec des cuisines extérieures ou intérieures au feu de bois, des vis à vis incroyables, des maisons aux accès vertigineux ou aux jardins inexploitables aussi pentus que les flancs du volcan, d'autres aux finitions tellement grossières qu'il était à se demander si les artisans n'avaient pas été sous l'emprise du Rhum ou du Zamal (cannabis), des maisons en bois totalement mitées du sol au plafond... des maisons, des maisons, encore des maisons... mais toujours pas celle de nos rêves ! A ce moment là de nos recherches infructueuses, nous avons commencé à réfléchir à une idée de repli stratégique. Nous ne pouvions pas continuer à vider nos économies dans un loyer à blanc... et il n'était pas question d'un retour en Métropole après tant d'efforts pour arriver dans cette partie du monde dont nous étions déjà amoureux ! L'ile sœur (Maurice) comme on l'appelle ici, est à seulement 200km. Ce n'est pas La Réunion mais c'est aussi une très belle ile tropicale. La Vie y est beaucoup moins chère ainsi que l'immobilier avec de belles opportunités d'investissements pour les Etrangers... Je rajoutais donc à mes recherches quotidiennes, de nouvelles alertes sur l'ile d'en face et un voyage de reconnaissance se précisait de plus en plus, même si notre cœur s'ancrait inconsciemment à La Réunion.

     

    Entre deux visites de maisons, nous trouvions le temps de randonner, de parcourir cette petite ile si riche et si intense et tout ce qu'elle nous montrait nous faisait encore plus tomber en amour ! Dame Nature, dans les bas, dans les hauts, en bord d'océan ou sur les sommets, nous ensorcelait jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Quelque part, Elle nous donnait la force de ne pas se décourager, de continuer nos investigations et d'attendre, ce qui nous était forcément destiné !

    Et puis un jour de septembre, quatre mois après notre arrivée et alors que nous programmions notre voyage à Maurice, nous nous sommes rendus à un 65ème rendez-vous Immobilier sur l'ile. Oui, vous avez bien lu ! 65. un chiffre que nous n'oublierons jamais ! Le jour même, des 65 ans de mon mari ! Si nous avions des doutes sur la numérologie, je peux vous dire que nous n'en avons plus ! yes Mais après tant de déceptions et désillusions, la tête dans le guidon de nos visites quasi quotidiennes, nous n'avons pas prêté cas à ce chiffre pourtant si annonciateur de changements ! Et c'est sans grande conviction ni réel espoir, que nous nous sommes rendus à ce rendez-vous. Mais dès notre arrivée devant le portail pourtant fermé, nous avons su que cette visite serait différente de toutes les autres.

    A peine descendus de la voiture, nous étions déjà sous le charme de la position, de la situation, du panorama et de la végétation. Nous avons commencé notre visite par les extérieurs... 2 heures de ravissement total avec 4000m² de terrain. Tout y était ! De l'arbre du voyageur au frangipanier, du pied de litchis à celui de mangues, des bananiers aux palmiers, des grands espaces plats à la Ravine vertigineuse, toute la nature et la géographie Réunionnaises réunies en un seul lieu. N''importe qui aurait vu un joyeux bordel créole avec des zones sans queue ni tête, délimitées par des grillages, des murs non terminés, des enclos à poules, à tortues, à chiens, à chats avec des odeurs désagréables et tenaces, une dépendance immonde pleine de crasse, de fientes, de déjections de toutes sortes d'animaux... Mais nous n'avons vu que le potentiel, faisable ou difficilement faisable, mais monstrueusement riche, étendu et varié. Avec mon imagination, je dessinais du regard le tableau de notre futur paradis et mon Homme, pour une fois, me suivait les yeux fermés. Ici, ce sera mon atelier, là, le tien, et puis à la place du poulailler ce sera le potager et le verger, à la place du chenil, un séchoir à linge et une salle de bien-être, dans la maison aux tortues nous installerons ma boutique et la dépendance sera notre maison de voyageurs que nous ouvrirons sur la Ravine, sur la jungle, sur La Réunion ! Sans avoir même visité notre propre maison, nous nous sommes regardés et dans une parfaite harmonie mentale, nous avons décidé que nos visites étaient terminées. Nous avions trouvé notre nid douillet en plein milieu de l'Océan Indien.

    Deux mois après, nous vidions notre container dans une maison ouverte aux quatre vents où le soleil ne cesse jamais de chauffer même en hiver, au cœur d'un jardin tropical avec vue sur l'Océan Indien. Et nous nous sommes attelés à la tâche ! Dix mois de travail non stop. Nous avons commencé par nos ateliers afin de ranger tous nos outils, les miens n'avaient pas vu le jour depuis 25 ans !

    Et puis nous avons attaqué : Destruction, Reconstruction, Amélioration, Relooking, Plantations. Dix mois à manger de la poussière, du ciment, de la ferraille, des planches de bois, ... Dix mois à parfois douter, à changer notre fusil d'épaule, à dormir sur une idée et se réveiller avec une autre. Dix mois à se croiser en brouettes, pleines, vides, à sombrer dans les bras de Morphée dès qu'on pensait à s'asseoir ou se coucher. Dix mois de sueurs sous 30°C même en hiver ou sous des pluies torrentielles que nous attendions comme le Messie afin de se rafraichir. Nous ne nous accordions que le Dimanche, Jour du Seigneur comme on disait en rigolant, pour lever le pied et faire des réunions de chantier avec force dessins, nouvelles idées... Dès qu'une étape était franchie, les photos Avant/Après nous redonnaient toujours du courage !

     

    Mais au bout de ces dix mois intenses, notre projet est quasiment abouti et nous avons donné un nom à notre petit domaine sous les Tropiques : La Ravin'àNous. Notre maison de voyageurs commence à doucement tourner et j'ai quitté la pelle et la pioche pour revenir à mes appareils photos et ordinateurs afin d'en faire la publicité, ici et en métropole.

     

     

     

    Le travail est beaucoup moins harassant même si s'occuper de la maison d'hôtes, de l'atelier et de la boutique n'est pas vraiment la Retraite sous Les Tropiques comme on pourrait l'imaginer ! Mais j'adore ça et les gens que nous accueillons sont tous adorables ! Il nous reste à terminer le Ti Coin Bien être et j'attends une formation à suivre afin d'avoir le petit diplôme pour pratiquer les massages Balinais que j'aime tant.

    Voilà, vous savez tout ! Je vous avais promis ma dernière bafouille sur Mistoulin et Mistouline en Provence, la voici. Aujourd'hui nous commençons une nouvelle vie, celle d'Isa et Marc à La Ravin'àNous et nous y sommes très très très heureux.

    Je n'ouvrirai pas un nouveau blog, trop de travail à consacrer à d'autres activités mais vous pouvez nous suivre sur la Page Facebook où je suis très présente : (Cliquez sur l'image pour y accéder).

     

     

    Et puis, sait-on jamais ! Vous pourriez peut-être un jour franchir les portes de La Ravin'àNous en tant que voyageurs yes et ça me ferait trop du plaisir ! Voici le lien Airbnb : https://airbnb.com/h/la-ravine-a-nous

    Je vous embrasse tous très fort et vous souhaite le meilleur. Je vous garde dans mon cœur à jamais, vous avez pendant tant d'années fait tellement partie de ma Vie ! Je vous aime.

     

    Nou artrouv'

    Mistouline

     

     

     

     


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    Bonjour à tous...

     

    Depuis deux ans, depuis que ce satané virus est entré dans nos vie, le soir du 16 Mars 2020, sous le leitmotiv de  "Nous en sommes en guerre", j'ai pratiquement cessé d'écrire ici, au fil des semaines confinées, des mois de restrictions sanitaires, de libérations puis d'enfermements renouvelés qui se sont succédés jusqu'à aujourd'hui, où nous semblons vivre, à peu près 'normalement'.

    Il y en a eu pourtant, des choses à dire et à écrire, sur ce que nous vivions tous, de façon partagée et imposée, mais j'ai très vite compris que nous ne vivions pas tous, de la même façon, ces situations sans précédent. Alors le silence s'est peu à peu imposé chez Mistoulin & Mistouline.

    Pourtant pas besoin de vous dire que pour la nomade que j'ai toujours été, même sédentarisée, j'ai très mal vécu l'enfermement, les interdits, les obligations, les absurdités, les contre-vérités, la propagande et la censure de la bien-pensance. Au plus profond de moi la Sécurité n'a jamais prévalu sur la Liberté physique et intellectuelle et je croyais partager cette philosophie de vie, cette idéologie du risque mesuré et éclairé, avec tous ceux qui m'entouraient et que j'aimais depuis tant d'années.

    Mais la peur face à l'inconnu et la mort distillée quotidiennement par nos médias, change le comportement des gens et je ne m'exclue pas du constat. Comme tout le monde, j'ai un temps, eu très peur. Mais je n'ai pas aimé avoir peur. La peur immobilise et isole, l'action, même dérisoire et vaine, libère. Parmi ceux qui étaient les miens de cœur et d'âme, certains ont choisi le repli sur soi, l'acceptation passive dans l'attente de jours meilleurs, l'adaptation et les compromis, j'ai progressivement opté pour la rébellion, la critique, la controverse et l'opposition. Manifestation après manifestation contre le Pass Sanitaire puis le Pass Vaccinal, le fossé du respect de la pensée de l'autre dans le non partage de celle-ci, s'est creusé tout autour de moi. Dans un sens, je me suis isolée toute seule et j'en ai payé le prix fort. J'ai perdu mon travail par choix et tous ceux que j'aimais ont fait le choix de me rayer de leur vie, tout doucement, sans faire de bruit... Mais je ne regrette, rien. J'ai toujours agi par profonde conviction et le respect de tout ce qui fait mon moi profond, né de mon histoire et de celles et ceux qui m'ont précédé, et pour nous, la Liberté ne doit jamais s'arrêter là où commence la Peur.

    Ce virus n'aura pas fait que nous faire peur, il nous aura divisé en de multiples petites fractions, nous aura perdu les uns pour les autres comme si l'Amour et l'Amitié n'avaient plus le même poids, la même valeur. Ce Covid et surtout la politique qui l'entoure encore, nous aura tous changé et le monde d'après ne ressemble plus à celui que j'affectionnais tant même s'il n'était pas parfait. Même la Liberté de parole, la Liberté d'expression... se dissipent doucement dans un brouillard et un silence assourdissants. Disparus à jamais nos Coluche, Desproges, Bedos, Yanne, Professeur Chauron... leurs esprits critiques et acerbes ne seraient plus tolérés de nos jours dans ce tableau édulcoré qu'on a laissé doucement se peindre autour de nous.

    Alors, quand on a tout perdu jusqu'à ses illusions sur les gens et sur la société en général, quand plus rien ne nous rattache à rien et qu'à l'aube de la vieillesse la maladie frappe à la porte, celle qui est la première cause de mortalité dans le monde, pas l'autre... alors, on remet tout en question, on pose tout sur la table et on prend des décisions, radicales. Des décisions en vue de vivre du mieux possible ce nouveau monde dans lequel la Sécurité est plus importante que la Liberté. Car il ne faut pas être dupe, la boite de Pandore a été ouverte sans précaution ni vision et, à la prochaine guerre virtuelle, au prochain virus, les mêmes outils ressortiront pour notre plus grande protection.

    Alors quitte à être, peut-être à nouveau, confinés, masqués, vaccinés, isolés, pour notre bien et le bien commun, quitte à mourir du Covid ou d'autre chose, autant l'être dans une maison ouverte aux quatre vents, où le soleil ne cesse jamais de chauffer même en hiver, entourés d'un beau jardin tropical avec vue sur l'Océan Indien au creux de notre Amour. 

    Nous avons choisi de quitter la Provence, la Métropole, et de nous installer définitivement

    sur l'Ile de La Réunion, ce rocher minuscule posé sur l'Océan Indien.

     

     

    Dans huit jours, aux portes de la Camargue, tous nos meubles, tout notre petit monde, va s'entasser dans un gros container qui prendra la mer pour un mois de navigation. Je quitte ma ville, mes gabians et mes cormorans sans me retourner, sans l'ombre d'un regret. Je ne garderai de mon passage ici que le souvenir de cette petite fille que j'étais, qui regardait la mer et les cargos partir sur l'eau, jusque de l'autre côté du monde. La petite fille devenue femme va terminer ses jours, entourée du vert et du bleu dont elle a toujours rêvé pour ses vieux jours, sans l'ombre d'un frisson qui tue son arthrose avancée wink2. N'ayez crainte, je sais que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs mais il y a des moments dans la Vie, où il faut définitivement tourner la page... afin d'en écrire d'autres. N'ayez crainte, j'ai perdu certaines illusions mais n'ai pas perdu ma curiosité du monde et mon humanisme indestructibles.

    Et des projets, j'en ai plein la tête : continuer la photo peut-être ouvrir un studio, un atelier où laisser aller ma créativité, ouvrir une chambre d'hôtes à La Balinaise, voyager dans cette partie du monde que je ne connais pas encore, ... j'écris ici la fin d'une histoire et le tout début d'une autre.

    C'est la fin de Mistoulin & Mistouline en Provence, une maman du Sud en solo qui montrait le monde à son enfant unique, histoire de lui donner le goût du voyage et la capacité d'être à l'aise et heureux, n'importe où sur la planète. Mistoulin termine ses études de Biologie Marine et son destin a l'air de commencer à s'écrire en Polynésie Française. On dit que les chats ne font pas des chiens, c'est vrai.

    Je n'alimenterai plus beaucoup ce site puisque je serai à 9000 kilomètres de ma Provence mais j'ai l'intention d'en créer un autre, dès notre installation sur l'Ile Intense. Je vous tiens au courant wink2. Pour ceux qui me suivent sur Facebook sur la Page Isabelle Escapade Photographie, rien de changer sauf peut-être une longue pause jusqu'à ce que je récupère mon matériel informatique et sois installée quelque part wink2.

     

    Je vous remercie tous pour votre fidélité, vos gentils petits mots tout au long de ces dix années, et,

    à ceux qui ne me suivront pas dans cette nouvelle aventure, je vous souhaite le meilleur

    du plus profond de mon cœur.

     

    Plein des bisous à tous,

    Mistouline bientôt Réunnionaise smile

     

     


    13 commentaires
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    Meilleure période

    Une bonne partie de la randonnée suit le lit d'un ruisseau qui a l'air de bien grossir étant donné les énormes pierres qu'il charrie, donc je suppose à raison qu'il faut éviter les jours de fortes pluies surtout que les roches sont par endroit très glissantes et escarpées. Nous y étions à la mi novembre, le fond des gorges est sous les bois, à l'ombre, il y fait très froid. Donc si c'était à recommencer, je choisirais un jour de beau ciel bleu et une semaine sans pluie aux alentours du midi yes

     

    Direction

    Si vous arrivez par l'autoroute A8, sortir à Roquebrune sur Argens puis prendre la direction de Bagnols en Forêt par la D47 et continuez jusqu'au parking des gorges qui se trouve dans un virage sur votre droite. La route est superbe, en lacets et donne un aperçu des Gorges.

     

    Parking

    Le parking est assez grand et semble gratuit. Vous y trouverez le panneau qui indique le circuit en boucle. Si vous évitez la vue panoramique, il vous faudra 3h pour faire cette randonnée.

     

    Itinéraire

    Au bout du parking, derrière le panneau du sentier, le chemin commence à travers bois. Il est balisé tout du long en rouge orangé.

     

    A voir

    Des bois superbes couverts de mousse, des champignons partout, la grotte de Mueron gigantesque brèche dans la paroi des gorges et surtout des arbousiers géants dont les fruits sont succulents tout du long de la randonnée yes sans oublier la vue superbe sur le Rocher de Roquebrune ou sur les montagnes du pays de Fayence.

     

    Difficultés

    Une randonnée à ne pas faire avec de jeunes enfants, deux grandes montées caillouteuses et lassantes sur le parcours plus une petite grimpette dans un endroit trop escarpé. Affichée difficile, cette marche est déconseillée à ceux qui manquent d'endurance. 

     

     

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    Bonne randonnée à Tous !

     

    Mistouline


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    Meilleure période

    L'endroit est tellement perdu et reculé que je ne pense pas qu'il soit très envahi l'été et il doit être très agréable de se rafraichir dans la baignoire du premier palier. Malheureusement pour nous, nous l'avons découvert au mois d'octobre et donc, pas de baignade possible. Mais nous avons compensé avec la beauté flamboyante des lieux aux couleurs d'un superbe automne.

     

    Direction

    Nous sommes partis de Grasse et il faut, pour apprécier la beauté des lieux, prendre le parcours par les routes départementales et peu fréquentées de la Haute Vallée de l'Estéron, la route que les locaux nomment "Route des Clues".

    Parking 

    Le village d'Aiglun est minuscule, traversé par la petite départementale, il n'y a pas vraiment de parking à proprement parler, seulement quelques places en bord de route. Nous nous sommes garés à l'entrée, un peu avant la porte Calendale, porche qui surplombe la route.

     

    Itinéraire

    Tous les sites de rando vous donneront le départ de cette randonnée sur la place de la Mairie mais les locaux nous ont déconseillé de le suivre, de nombreux éboulis rendent ce départ dangereux.

    Je vous conseille donc de faire comme nous, de traverser le village, de passer devant le lavoir puis de descendre la départementale sur 200 mètres jusqu'au dernier panneau de la photo ci-dessus que vous trouverez sur votre droite. Là commence le chemin de randonnée pas du tout balisé. Vous descendrez ainsi jusqu'à un pont médiéval et seulement là, la cascade sera indiquée.

     

    A voir

    De sublimes paysages sur cette vallée méconnue avec en point de mire la cascade qui fait tout de même 130 mètres de haut et se déverse dans trois baignoires. Seule la première est véritablement accessible.

     

    Difficultés

    Etre très bien chaussé surtout si vous tentez la deuxième baignoire de la cascade. La randonnée commence par une descente qu'il faudra remonter et l'accès à la cascade demande un peu d'endurance. Je n'ai aucune idée de la distance, nous avons mis 2 heures en prenant le temps de déjeuner.

     

    Toutes les photos sur Pinterest en cliquant sur l'image ci-dessous.

     

     

     

     

    Bonne balade à tous !

    Mistouline

     


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    Meilleure période

    Nous avons fait cette balade début juillet pensant pouvoir nous baigner... mais l'eau était beaucoup trop froide. Si tel n'avait pas été le cas, la foule aurait certainement gâché notre promenade en solitaire. Donc, je dirais que la meilleure saison dépend de ce qu'on veut y faire ! yes Pour voir Le Loup un peu plus en eau, le printemps doit être idéal mais pour une balade bucolique le mois de Juin et le début Juillet sont parfaits.

     

    Direction

    En arrivant du Sud par l'A8, je vous conseille de sortir à Grasse et prendre la direction de Mougins, Mouans Sartoux, Opio, Bars sur Loup, Pont du Loup. 

     

    Parking 

    Se garer au Pont du Loup est assez difficile car mis à part le parking de la Confiserie Florian il n'y a guère d'autre possibilité que le bord de route. Il est donc important de soit venir hors saison ou très tôt dans la matinée. 

     

    Itinéraire

    Dirigez-vous vers la Confiserie familiale Florian que je vous conseille de visiter au retour de votre balade (Si vous êtes amateurs de confiseries originales, goûtez aux Califleurs à la rose et aux violettes... c'est vraiment surprenant !).

    Tout au bout de la confiserie, vous trouverez le chemin qui va longer les berges du Loup pendant quatre kilomètres.  

     

    A voir

    Les berges du Loup et ses gorges, de petites criques, de petites cascades, quelques 'marmites' formées par le tourbillon de l'eau, le tout à l'ombre d'arbres où chantent les oiseaux.

     

    Difficultés

    Aucune ! C'est vraiment une balade familiale sans aucun dénivelé.

     

    Toutes les photos sur Pinterest en cliquant sur l'image ci-dessous.

     

     

    Bonne balade à tous !

    Mistouline

     


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